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TAXI News – Septembre 2024

Un chauffeur de taxi bienveillant avec sa passagère

Chers lectrices et lecteurs,

Vos collègues qui sont restés à Paris durant les JO, n’ont pas travaillé comme ils l’espéraient, et même pour la plupart d’entre eux, il y a un manque à gagner. C’est pourquoi il y a une possibilité de faire un dossier, pour demander à être dédommagé du manque à gagner, provoqué par les mesures prises durant les JO. À l’instar des taxis londoniens qui n’avaient pas bien travaillé en 2012, les taxis parisiens n’ont pas bien travaillé en 2024, il faut dire que la clientèle habituelle n’était pas venue, ayant peur de ce qui avait été annoncé quelques semaines avant, l’augmentation des prix des locations hôtelières et privées, hausse des transports collectifs, risque d’attentat, foule, etc.   

Dans cette morosité générale, il y a au moins deux bonnes nouvelles, la baisse des taux : on arrive à financer des licences à un taux nominal fixe de 3,89 % sur 8 ans.

Ainsi avec un apport de 27 000 € on peut financer la licence, le véhicule, le compteur, le lumineux, et tous les frais, y compris les droits de mutation. 

Le magazine des chauffeurs de taxi parisiens

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Et la deuxième bonne nouvelle c’est qu’Uber écope d’une amende record de 290 millions d’euros, Uber a transféré des données personnelles de chauffeurs de taxi européens hors de l’Union européenne et ne les a pas suffisamment protégées, indique l’autorité néerlandaise de protection des données pour expliquer cette sanction record. Le régulateur néerlandais a indiqué qu’Uber avait collecté des informations sensibles sur les chauffeurs européens, notamment des licences de taxi, données de localisation, photos, détails de paiement, documents d’identité, et dans certains cas même des données pénales et médicales de chauffeurs. La société a transféré ces données au siège social d’Uber aux États-Unis pendant plus de 2 ans, sans utiliser d’outil de transfert. L’Autorité de régulation néerlandaise avait ouvert une enquête sur Uber après une plainte en France de plus de 170 chauffeurs. L’enquête a été menée en collaboration avec la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL). En vertu du RGPD (le règlement général sur la protection des données), les agissements d’une entreprise qui traite des données dans plusieurs pays de l’UE sont régis par l’autorité de protection des données où se trouve son siège social. Uber va faire appel bien sûr. Mais si l’amende est maintenue, j’espère qu’une partie des 290 millions d’euros reviendra aux chauffeurs de taxi français sont les victimes des agissements d’Uber.

Mais en attendant, soyons déjà contents de cette condamnation. 

Au nom de toute l’équipe de Taxi News, je vous souhaite un bon mois de septembre, et espère vous retrouver début octobre.

Alexandre Sejdinov

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