L’avenir des taxis qui semblait incertain s’éclaircit !
Chers lectrices et lecteurs,
L’année 2018 a été bonne pour la profession dans son ensemble, parce que l’application de la loi Grandguillaume, qui a interdit les lotis, a été appliquée et que les clients captés par les VTC sont revenus. Il devrait en être de même pour 2019. L’avenir qui semblait incertain s’éclaircit.
La peur d’être un jour remplacé par la voiture autonome s’est aussi envolée (voir éditorial de novembre 2018). Les drones ne peuvent pas survoler Paris, ça aussi c’est terminé. Alors il reste quoi qui peut encore faire peur ? Peut-être pour certains les décisions à venir du gouvernement, mais il a tant à faire, le gouvernement, avec les gilets jaunes que les changements éventuels ne peuvent que profiter aux taxis.
C’est quand même incroyable, pour les taxis d’accepter, sans se révolter, de payer 50% de ses bénéfices en charges, d’autant plus qu’il n’est plus possible de faire des espèces dans le taxi. Oui, parce que la carte « bleue » est obligatoire et il n’y a presque plus de clients qui payent en espèces. Donc la règle des 50% doit être revue à la baisse, ce qui serait plus acceptable c’est 25% des bénéfices.
Des cahiers de doléances vont être mis à disposition dans les mairies, il faut saisir l’occasion pour évoquer ce sujet et bien d’autres qui vous semblent injustes ou exagérés. Demander l’augmentation des forfaits aéroports et introduire une variable liée au temps mis pour faire le trajet en cas d’embouteillage est juste et indispensable.
L’ADP doit agir pour faire cesser les racoleurs et les clandestins !
Nous publions la lettre envoyée par l’intersyndicale au pdg des ADP (Aéroports de Paris) pour qu’il se bouge et fasse cesser les racoleurs et autres clandestins.
Le nombre de ventes de licences de taxi en 2018 a été l’un des plus faibles de ses dix dernières années, c’est peut-être aussi ce qui explique que le prix s’est stabilisé à 115 000 €.
Il est fort possible que le nombre des transactions augmente en 2019 ainsi que le prix de la licence.
La réglementation bancaire évolue constamment et à ce sujet, voici un conseil amical, qui ne concerne pas ceux qui sont affiliés à une radio ou qui sont conventionnés CPAM, qui automatiquement seront obligés de déclarer ce qu’ils ont gagné, c’est surtout pour ceux qui n’ont pas la radio et qui ont été locataires gérants en 2018 et qui veulent acheter une licence de taxi en 2019 : le chiffre d’affaires de 2018 doit être au minimum de 46 000 € H.T. pour pouvoir déposer une demande de crédit.
Bien sûr, que ceux qui n’ont travaillé que 6 mois au cours de l’année 2018, devront calculer au prorata, ils devront diviser 46 000 par 11 mois travaillés ce qui donne 4181€ par mois fois 6 soit 25 086 €. Pour les vrais salariés à plein temps aucun soucis.
En revanche ceux qui sont déclarés salariés à mi-temps ou quart temps avec des bulletins de salaire farfelus à 300 € ou 400 €, il ne sera pas possible d’obtenir un prêt bancaire pour acheter une licence de taxi.
La même chose pour pouvoir acheter un bien immobilier, vos revenus doivent vous permettre de payer votre prêt et qu’il vous reste suffisamment pour vivre. Et enfin contrôlez vos comptes bancaires, beaucoup payent des agios inutilement parce qu’à découvert de quelques euros, alors qu’ils ont de l’argent sur un compte épargne ou à la maison.
Débarrassez-vous des petits prêts à la consommation qui vous coûtent très cher et que vous n’avez pas nécessairement besoin. Les banques jugent les clients sur leur capacité de travail en analysant les bilans ou les bulletins de salaire, mais aussi sur le fonctionnement des comptes bancaires du foyer.
Qu’on soit marié ou en concubinage la banque doit s’assurer que le couple n’est pas endetté au delà d’un certain seuil, c’est la réglementation.
Au nom de toute l’équipe de Taxi News et de Taxi Consulting, je vous souhaite une très belle année 2019 ainsi qu’à vos proches et vous donne rendez-vous début février.
Alexandre Sejdinov